Présentation

 

 Naguère patrie proclamée des droits de l’homme, la France contemporaine voit les attentes sécuritaires du public encourager des réponses toujours plus répressives. De façon concomitante les dysfonctionnements judiciaires - magistrats ou leurs auxiliaires policiers et gendarmes - se multiplient, pas toujours liés au manque de moyen si fréquemment évoqué.
  Réagissant devant la menace d’une dérive pernicieuse, des hommes et des associations intéressés au bon fonctionnement de l’institution judiciaire ont créé en mai 2005 Observatoire des Libertés.
  Association loi de 1901, Observatoire des Libertés a pour objet de travailler à l’amélioration du système judiciaire français dans le sens du plus grand respect de la déclaration des droits de l’homme. 
Souhaitant porter la voix des usagers de la justice, OdL cherche à participer à  l’établissement d’une justice de qualité, servie dans la sérénité, le travail, la conscience, le respect des individus. 
 Ethiquement, OdL entend soutenir la dignité de la personne :
- Dans la sphère judiciaire, aux plans civil ou pénal (que cette personne  se présente comme victime ou coupable, avéré ou supposé).
- Généralement, lorsque sa liberté est illégitimement menacée. Que cette menace ressorte de l'arbitraire répressif, ou mette en danger le respect dû au vecteur de la pensée : notre langue.
  Depuis 2014 OdL s'investit donc à la défense de la langue française, dont l'usage même est mis en péril par la monoculture anglo-américaine.
  Défendre la langue française vaut défendre l'identité nationale.
  S'opposer à l'asservissement par une mono-langue, vaut combattre pour préserver la diversité des langues et des cultures du monde.

  Libre de toute idéologie, l'indépendance d'OdL est dite par la diversité de ses adhérents. Parmi ceux-ci, passés ou présents, figurent : les anciens ministres Christine Boutin (DM) et Jacques Floch (PS), l’académicien Jean-Marie Rouart, l’avocat Hubert Delarue (affaire d’Outreau), les parlementaires André Raimbourg (PS), Jean-René Lecerf (UMP), Michel Dreyfus-Schmidt (PS), François Zocchetto (UDF), Gérard Charasse PRG), André Chassaigne (PC)...

Actions en cours


En janvier 2023, quatre associations, liées à la défense de la langue française, ont rejoint Observatoire des Libertés. Ces cinq associations et des personnes privées forment le collectif "Oser le français".
Le 19 janvier, les membres du collectif ont envoyé vingt "recours amiables" à vingt établissements publics de renon, coupables d'infraction à la loi du 4 août 1994, dite "Loi Toubon".
Dans leur majorité , ces infractions consistent en l'emploi d'une communication bilingue (français, anglo-américain) alors que la loi oblige, si une communication publique utilise, outre le français obligatoire, d'autres langues étrangères, à l'emploi d'au minimum deux. Ce, pour ne pas donner un statut supérieur à l'anglo-américain.
Parmi les vingt sites dirigés par des organismes fautifs, la cathédrale Notre-Dame de Paris, les aéroports Roissy Charles de Gaulle et Marseille-Provence, les musées des armées (Invalides, Paris) et Mucem (Marseille), le lac du Bourget, cher à Lamartine...
De ces établissements, un seul (Aéroports de Paris, pour Roissy CdG) s'est conformé à la loi à la loi. Le 20 mars, journée dédiée à la langue française, des composantes du collectif ont donc déposé dix-neuf requêtes contentieuses. Parallèlement, le collectif s'emploie à constituer un "groupe de réflexion" autour de parlementaires décidés à faire advenir une loi de défense du français, contraignante et actualisée.
En mai 2023, 6 associations forment le collectif :

Alliance Champlain     alliance.champlain@lagoon.nc
Défense de la Langue Française    dlf.contact@orange.fr
Le Français en Partage      francaispartage@orange.fr
Observatoire des Libertés      observatoire.des.libertes@laposte.net
Pôle francophone du Carrefour des Acteurs Sociaux   dircas@cas-france.org    
Entente Ile-de-France Québec